Un monde nouveau

Un vent léger souffla contre le visage de Yuriko. Celle-ci ouvrit doucement les yeux, tout semblait flou, une lumière aveuglante l’empêchait de bien voir. Elle porta sa main sur ces yeux et pus apercevoir une sublime plage de sable fin, doux et confortable sur lequel elle se reposait. Elle tourna la tête et sourit. Allongée ici au bord de la mer, elle se sentait vraiment bien.. Elle ne savait pas où elle était, mais elle s’en fichait, Ikigaï l’avait déposée ici, sous un soleil magnifique, réchauffant son corps encore froid, il y avait sûrement une raison.. les chimères de se trompent jamais. Elle referma les yeux et se détendit, pourtant une douleur la gênait au bas du ventre, la jeune fille pausa sa main dessus, et lorsqu’elle la releva, du sang dégoulinait sur celle-ci. La douleur augmentait de plus en plus l’empêchant de respirer normalement. Elle souffla lentement et serra les dents.
- manquait plus que ça.. j’vais crever ici..
les vagues dansaient au bord de la plage, laissant entendre une chanson lorsqu’elles se cognaient contre les rochers, les mouettes volaient au dessus de l’invoqueur, les arbres se balançaient de droites à gauches, des feuilles s’envolaient se mélangeant au petales roses des cerisiers qui se trouvaient plus loin vers les plaines. Yuriko, les yeux fermés essayait de se calmer.
-je tiendrai..
elle se leva tend bien que mal, ses mains serrant le sables qui filaient entre ses doigts fins. Elle réussit enfin a se mettre debout, se retenant comme elle pouvait. Elle regarda autour d’elle, la plage semblait ne jamais se terminer, on n’apercevait pas le bout. Elle se tourna de l’autre côté. Ne portant qu’un simple vêtement déchiré, ses cheveux mouillés, elle grelottait à s’en faire casser les dents. Elle reprit lentement ses esprits, se calma et plissa les yeux vers l’est. C’est alors qu’elle aperçue un grand bâtiments a n’en croire ses yeux. Sublime.. Yuriko sourit, elle n’était peut être pas seule ici. Elle appuya sur sa blessure et se mis en marche, pieds nus, ses doigts de pieds en contact avec le sable chaud. Quelques minutes plus tard, elle atteint la porte, sa douleur s’aggravant de minutes en minutes. Elle la poussa doucement, et resta figée.. Un long couloir se trouvait devant elle, les murs étaient parsemés de tableaux magnifiques. L’invoqueur fit un pas à l’interieur, des gouttes de sang tombèrent sur le sol. La jeune fille grimaça. Elle continua d’avancer difficilement.
-.. il y a quelqu’un .. ?
Sa vue se brouilla soudains. Elle ne pouvait appeler sa chimère, il ne pourrait rien pour elle, et elle ne pouvait pas invoquer Jiwa par la penser comme Ikigaï .. elle n’avait plus de force pour prendre son bâton.
-Quelqu’un … murmura t-elle.
Le noir apparut..

Risa s'ennuyait, c'était presque une habitude à présent. L'ennui vivait avec elle, la morosité l'envahissait. Elle se trouvait dans sa chambre, écroulée sur son lit, son bras pendant jusqu'au sol, effleurant le parquet ciré. A deux doigts du verre de limonade qu'elle s'étais versé un peu plus tôt.

Gémissante, la jeune fille se renversa sur le ventre, s'arrachant à la contemplation du plafond afin d'enfouir le visage dans son oreiller. La mer... tout le monde devait être à la mer... Se prélasser dans l'eau délicieusement fraîche, jouer avec les vagues et le sable. La plage, pas celle où les gens s'échouaient la première fois, mais une autre, plus loin, plus dense. Cependant, les rejoindre lui était périlleux. Il lui faudrait enfiler son bikini, exposant ses cicatrices aux yeux du peuple.

Mais la tentation était trop forte, hélas. Risa saisit son verre et en préleva une longue gorgée, avant de se lever. Elle s'accroupit, attrapant sa serviette, sa crème solaire et son bikini. Puis étira son petit corps endolori.

Enfin, le charmante demoiselle quitta la chambre, prenant bien soin de fermer la porte derrière elle, puis avança dans les couloirs, son verre à la main. Elle entreprenait un petit saut à la cuisine, histoire d'y déposer le récipient vide.

Soudain, quand venu le moment de traverser le hall, elle avisa une jeune-fille, écroulée au sol. Risa hurla, se précipita devant la pauvre jeune-fille, faisant tomber son verre qui se brisa dans un bruit strident.
Le sang coulait sur ses habits, étrange fleur à la couleur pourpre, et la tâche ne cessait de s'agrandir.

- Mon dieu, que c'est-il passé ?

Risa ne l'avait jamais vu par ici. Elle attrapa sa serviette de bain et la posa sur l'abdomen de la pauvre enfant, épongeant le sang qui coulait maintenant à flot. Un rapide calcul lui apprit que l'infirmière devait être présente, ce qui était rare. Une aubaine, le trajet jusqu'à l'hôpital aurait put être fatale à la jeune inconnue.

Elle la souleva dans ses bras facilement, afin de s'élancer jusqu'à l'infirmerie.

tout n'était que vide à present. Yuriko ne sentait plus son corps, ne sentait plus son âme. Elle ne sentait d'ailleurs plus rien, le noir c'était propagé devant ses yeux, des larmes solitaires coulaient lentement contre sa joue blanche.Etait elle morte ? était ce la fin.. ? Sans doute. Cela vallait mieux, Yuriko preferai mourir à présent. Rien ne la retenait, elle avait tout perdu, à quoi bon se resigner à respirer si personne n'est la pour sentir ce souffle..
Pourtant elle entendit quelque chose, ou quelqu'un se rapprocher, peut être était ce un signe de vie, un ange ? ou le demon ? Peut être simplement la mort qui était venu chercher son âme. Mais la personne parlait, semblait terrifiée.. La mort ne ressens pas la peur. On la souleva lentement, des long doigts fins touchait sa peau ensanglantée. La mort n'a aucun geste doux. Elle sentit alors quelque chose de doux s'appuyer contre sa blessure. Cela faisait du bien, puis devenait douloureux. On aurait dit une serviette, ou un chiffon.. Yuriko n'en savait rien. On finit par la soulever doucement, ses jambes étaient molles et ne pouvaient tenir le pois de la jeune fille, l'autre personne semblait peiner pour le faire tenir debout. Ils marchaient tous les deux , Yuriko trainait, ratant un pas sur deux, son bras enroulé autour du coup de l'inconnu. Elle finit par ouvrir les yeux et regarda son sauveur. Les traits de son visage ne se distinguaient pas très bien, Mais l'invoqueur sut que c'était une jeune fille, qu'elle était d'une beauté à couper le souffle, et que son visage était sobre.
- je... merci..
Yuriko ne sut pas vraiment pourquoi elle disait cela, mais elle savait qu'elle était en securité a present.