Je suis perdue....

Mince, il fait sombre ici, j'aurai jamais dû partir à l'aventure seule en ville comme ça, la nuit... Mais que voulez-vous, je suis trop curieuse, et ce petit chat était tellement mignon ♥

C'est ce que je me suis dit en arrivant dans une ruelle drôlement sombre. Ayant perdu le chaton de vu, J'eu décidé de retourner sur mes pas, estimant que c'était plus sage.
Je commençai à marcher, je ne voyais pas à plus de 2 mètres, ce n'était pas très rassurant.... Soudain, j'entendis des bruits de pas, plusieurs personnes. Je me retournai d'un coup: Rien. Je repris la route en accélérant le pas. Alors, j'entendis des voix:

- Alors jeune fille, on s'aventure seule?
- Sans personne pour nous protéger?
- Ce n'est pas très prudent...

Les 3 voix se trouvèrent être 3 hommes. ils m'encerclèrent, et avant même que je puisse faire quoi que se soit, l'un d'entre eux me plaqua contre un mur, m'immobilisant complétement.

- Que dirais tu de jouer avec nous? Dit-il alors.

J'étais apeurée, je tremblais, je ne trouvais pas en moi la force de bouger, et ne voyant rien autour de moi, je ne pouvais pas user de ma télékinésie (allez déplacer un objet par la pensée quand vous ne le voyez pas, impossible). Devant mes yeux se sont mis à défiler les souvenirs de mon enfance passée dans une cage, je pleurai. Je me sentais.... impuissante. Je ne pensais qu'à une seule chose à ce moment précis: Je hais les humains

La nuit envahissait lentement la ville, déposant son voile obscure sur les maisons endormis. La nuit... il valait mieux rester tranquillement à l'internat, dans son lit, en sécurité. Sauf que la pénombre, j'aimais ça.
Plus de marchands, plus d'agitation... Juste le silence, presque palpable. La lune trônait dans le ciel, comme un diamant dans son écrin, ses rayons caressant les toits et les rues de Chiyo, baignant la ville d'une lumière blanche, comme métallique. Je me promenais, vagabondant au hasard des rues que je connaissais si bien. Je mimais l'aventure permanente mais en réalité, je connaissais Chiyo comme ma poche.

Parfois, je rendai visite à quelques amis. Hm, amis est un grand mot, en réalité, ces personnes me détestait et n'étaient autre que la bande de violeurs qui traînait dans les quelques ruelles abandonnées de Chiyo. Des lieux dangereux au milieu de la ville accueillante. Je leur donnais régulièrement de cuisantes raclées, cependant ces défaites répétées ne les dissuadaient pas pour autant de violenter les jeunes filles sans défenses.

Je décidai ce jour-là, où plutôt, ce soir-là d'allait leur rendre une petite visite. J'eut bien fait, car aussitôt que je m'approchait de la petite ruelle, j'entendis les voix des trois compères :

- Alors jeune fille, on s'aventure seule?
- Sans personne pour nous protéger?
- Ce n'est pas très prudent...

Je soupirai, ils sortaient toujours le même refrain. Autant dire que l'originalité n'était pas leur fort. Je murmurais comme pour moi même : "Que dirais-tu de jouer avec nous ?".

- Que dirais tu de jouer avec nous?

Youhou, gagné !… dire que certain trouve la lune prévisible. Bon, c'était pas tout, j'allais devoir user de mon corps encore ce soir-là. Pour les écraser comme de vulgaires fourmis. J'en était lassée d'avance. D'ici, je ne voyais pas la victime, cachée par un de ses … bref.

- Hey, Jeremiah, Scott, Wilfried. Vous en avez pas marre de vous prendre des RA-CLEES ? les interpellais-je.
- Rah, pas toi ! On avait dégoté une victime bien foutue ! grogna Scott.
- Dommage, mais sachez que le viol n'est pas toléré. Excusez-moi les gars, ça ne fera que la 148e fois que vous perdez.

Enfin, ils n'avaient pas vraiment perdu, mais presque. Ces trois têtes de mules s'obstinaient à chaque fois, mais malgré cela, ils n'avaient jamais dépassé la barre des 30 secondes en jeu.
Je fléchis les jambes légèrement, puis bondis.

Plongeant droit vers le premier, le blond, Jeremiah, je déployais ma jambe droite et battaient l'air à toute vitesse. Mon pied se ficha dans son visage férocement et il titubia sous le choc. Les plus de cette technique : efficace et inévitable. Les moins, difficulté à se relever. J'avais cependant mis au point un rattrapage délicat, mais jouable. Ravalant ma jambe au bon moment, je me roulais en boule et repartais en galipette, avant de sauter sur mes pieds, puis de foncer sans arrêt vers Scott - le roux -, tel une flèche. Il ne vit rien arriver et tenta un ridicule coup de pied. Lamentable. Cette fois, ce fut mon poing serré, tel une boule de fer, éclater sur son malheureux estomac. Je me tournai vers Wilfried. Le brun, le chef, mais pas beaucoup plus fort que ses coéquipiers. D'ailleurs, cette poule mouillée s'enfuie avant que je ne trouve le temps de la tabasser, suivi de ses deux compères, l'un les deux mains plaqués sur le visage, l'autre plié à moitié en deux. Ciao bye bye !

- On se reverra ! hurla Jeremiah avant de disparaître.

Mais bien sûr. On se reverra, pauvres petits. Je me tournai ensuite vers la jeune fille victimisée par ces pauvres abrutis. Je devais faire carrément peur, avec mes boucles épaisses tombant en cascade sur mes épaules, mes yeux vairons (dont mon oeil vert, brillant d'un éclat menaçant dans la pénombre). Elle était plutôt jolie, mais semblait assez inoffensive. Enfin, c'était aussi mon cas, c'est pour cela qu'il ne fallait jamais s'arrêter aux apparences. Je lui tendais la main, puis lui dit :

- Ils ne t'on rien fait j'espère ? Ces abrutis ne perdent rien pour attendre, il vaut mieux pas traîner dans ses ruelles en pleine nuit. Tu es à l'internat Chiyo ?


[Bon, j'espère que l'attente en valait la peine TwwT Non, pas du tout \o/]

Alors que je cherchai du regard, paralysée, le moindre objet pouvant être porté par mon esprit, j'entendis une voix:

- Hey, Jeremiah, Scott, Wilfried. Vous en avez pas marre de vous prendre des RA-CLEES ?

Je levai légèrement les yeux, je vis alors la silhouette d'une jeune fille d'environ mon âge.

- Rah, pas toi ! On avait dégoté une victime bien foutue ! dit l'un de mes agresseurs à la jeune fille.
- Dommage, mais sachez que le viol n'est pas toléré. Excusez-moi les gars, ça ne fera que la 148e fois que vous perdez. répondit-elle.

Je ne vis rien du conflit qu'engendra la jeune fille. Je fermai les yeux et me répétait dans ma tête "Bouge, bouge, BOUGE!!" Mais je n'y arrivais pas, peut être le fait d'être ans le noir, je ne supporte pas le noir complet, je suis ridiculement inoffensive quand je ne vois rien, ne pouvant utiliser mes pouvoirs, et côté corps à corps, je suis tellement nulle que je n'ose même pas en parler!

Quand j'eus rouvert les yeux, j'ai pu décerné dans la pénombre de la rue les 3 hommes s'en aller en courant après que l'un d'entre eux ai lancé:

- On se reverra !

Je me laissai tomber sur les fesses, adossée au mur. La jeune fille s'approcha de moi. Physiquement, elle paraissait aussi inoffensive que moi, mais elle a quand même mit ces 3 fous à terre.

- Ils ne t'on rien fait j'espère ? Ces abrutis ne perdent rien pour attendre, il vaut mieux pas traîner dans ses ruelles en pleine nuit. Tu es à l'internat Chiyo ?
Me dit-elle en me tendant la main.

Mais je ne pris pas cette main qui m'était tendue, par delà les apparences, elle pouvait être dangereuse, une humaine dangereuse....... Je n'ai pas confiance! Je me levai sans rien dire, ignorant son geste affectif qui m'était destiné. Je commençai à marcher quelques instants, puis je m'arrêtai. Elle m'a tout de même sauver?.... Même si elle n'était pas venue, j'aurai balancer une poubelle ou autre chose à la tête de l'un d'entre eux et me serait enfui. Je pensais cela, mais je savais que je n'aurai pas pu tant que le jour ne se serait pas pointé, et entre temps, ils avaient tout le temps de me faire subir des choses inimaginables, sauf par un cerveau tordu comme eux. Je me suis donc retournée vers ma sauveuse.

- Excuse-moi.... Je n'ai rien, merci.... Qu'est ce qui te fais dire que je suis à l'internat Chiyo?

En lui disant cela, je sous-entendais 2 questions:
Si elle avait deviné que je n'étais pas une jeune fille "normale" et si oui comment l'a-t-elle vu.

Moi, je compris une chose dans sa question: Elle, elle y était, à l'internat Chiyo, ce n'est donc pas une mortelle comme les autres......

Elle ignora nonchalamment mon geste d'affection, puis commença à s'éloigner. "Et la politesse, cocotte ? songeais-je intérieurement." Je la sauve et elle s'en va, youpi ! comme ça. Mon dieu les gens de nos jours. Je soufflai bruyamment vers le haut, faisant voleter ma frange brune impeccablement lissée.

- Excuse-moi.... Je n'ai rien, merci.... Qu'est ce qui te fais dire que je suis à l'internat Chiyo?

Un rire me secoua. Cette jeune fille ne semblait pas très bien informée. Une nouvelle ? Sûrement, ils affluaient, en ce moment. Les nouveaux, je veux dire.

- Et bien, la plupart des jeunes ici vont à l'internat Chiyo.

Je fis une pause, un sourire étirant mes lèvres roses, un sourire s'intensifiant de secondes en secondes.

- En fait, personne n'est normal ici, vois-tu ? Ces trois... grossiers personnages que tu as vu tout à l'heure, étaient aussi magiques, si je puis employer ce mot, que nous. Ils ont été renvoyés de l'internat, et cela suffit pour retirer tous nos pouvoirs. Ils ont donc... mal tournés. Cependant ils restent ici, car il n'y a aucun moyen de quitter Chiyo. A part la mort, bien entendu. Personnellement...

Afin de finir ma tirade avec panache, je portais ma main à la hauteur de ma bouche, puis sortaient avec un cliquetis strident les griffes cachés sous ma peau. Puis celles cachés dans mes hanches, dans mes avant-bras et dans mes jambes. Je n'avais pas eu besoin de ces armes pour me battre précédemment. Ils étaient tellement faible que le corps à corps suffisaient amplement.

- Ici, beaucoup de personne on eu un passé douloureux, soufflai-je comme pour moi-même, et si Chiyo permettait de soulager nos peines et nos douleurs au milieu des mortels ..?

Mon coeur se contracta aux souvenirs de mon passé. Sans Chiyo, je serais déjà morte. "Rendez-vous au paradis..." Je me détournai brusquement, sentant le s larmes monter.

- Je suis Risa, Hikari Risa, dis-je d'une voix légèrement tremblante, tu veux que je t'accompagne jusqu'à l'internat ?

- Et bien, la plupart des jeunes ici vont à l'internat Chiyo. Me dit la jeune fille. En fait, personne n'est normal ici, vois-tu ? Ces trois... grossiers personnages que tu as vu tout à l'heure, étaient aussi magiques, si je puis employer ce mot, que nous. Ils ont été renvoyés de l'internat, et cela suffit pour retirer tous nos pouvoirs. Ils ont donc... mal tournés. Cependant ils restent ici, car il n'y a aucun moyen de quitter Chiyo. A part la mort, bien entendu. Personnellement... .

Après ces mots, elle fit sortir de ses membres et de ses hanches des lames, afin de me montrer son "anormalité". Elle continua:

-Ici, beaucoup de personne on eu un passé douloureux, et si Chiyo permettait de soulager nos peines et nos douleurs au milieu des mortels ..?

Soulager nos peines et nos douleurs, au milieu des mortels?.... A quoi bon, se sont les mortels qui nous font souffrir, pourquoi rester auprès d'eux, me^me dans un lieu peu commun, nous soulagerai-t-il?..... Mais, si elle dit "avec les mortels" c'est peut être qu'elle, elle n'en est pas une..... Serait-ce possible?

- Je suis Risa, Hikari Risa, me dit-elle d'une voix tremblante, tu veux que je t'accompagne jusqu'à l'internat ?

Avant d'émettre la moindre réponse, je vis au gré de la lumière (Nous avions avancer pour nous sortir de cette obscurité) une poubelle (ba oui y a pas grnad chose d'autre dans une ruelle abandonnée xD). Je la regardai, et la fis voler jusqu'à nous, Puis je la lançai contre le mur (toujours par télékinésie) Tellement fort qu'elle explosa en des dizaines de morceaux que j'immobilisai autour de nous avec mon esprit, pour les déposer délicatement au pied du mur...

- Quand je vois, dis-je, je peut être redoutable, tu m'as pris au dépourvu aujourd'hui.... Je m'appelle Natsui, mon nom? aucune importance, j'estime ne pas en avoir, je le note sur les fiches à remplir parce que je n'ai pas le choix... Oui, si tu veux on peut rentrer ensemble, ma colocataire doit s'inquiéter de ne plus me voir j'ai juste pris le temps de déposer mes affaires, puis suis venue me balader ici seule...