Une rencontre non parfumée à l'EAU de rose [PV Mello M. Keehl]

Je venais de me réveiller d'une longue sieste qui m'avait, pour ainsi dire, revigorée pleinement. Je m'étirais, tendant aux maximum mes muscles et mes membres. Comme à chaque fois que je pratiquais cette exercice, mes griffes sortirent un brève instant avec un cliquetis métallique, un bruit auquel il m'avait fallut du temps pour m'y habituer. Enfin, je repoussais mes couvertures à l'aide de coup de pieds ravageurs, et je sortais de mon lit. Je me trouvais en nuisette et je songeais avec réticence que j'allais bientôt devoir l'abandonner. On m'avait prévenue ce matin même que deux garçons allaient venir partager notre chambre. PARDON ? My Gosh ! Allen … Walker il me semblait, et Mihael Mello quelque chose. Je n'étais pas pressé de leur arrivée, mais celle-ci ne saurait tarder : leurs valises étaient déjà arrivées dans la chambre. Avec un soupir, je me penchais vers ma valise. Quand je me retrouvais seule, parfois, la lassitude m'emportais, mais je tâchais de faire bonne figure devant les autres. Après tout, 16 ans de mon existence m'avait été arrachée par le Dr. Andersen.
Je soutirais de mes affaires un slim propre et un haut à bretelles blanche qui descendait jusqu'au hanche, légèrement évasé et où le décolleté était tout bordé de dentelle noir. J'aimais beaucoup ce top et je m'empressais d'enfiler mes vêtements propres afin de gagner les douches, situés à un couloir près de notre chambre. Je traversais donc la pièce, enjambant ma guitare et une pile de vêtements appartenant à Hokuto. J'attrapais au passage ma serviette de bain, qui reposais sur le radiateur situé aux côtés de la porte. Les douches étaient mixtes et la plupart des élèves venaient aux alentours de 6H, ou le matin, entre 5H (du matin) et 10H. J'avais remarqué précédemment que peu de personnes se lavaient entre 3H et 5H. Il était 4H30. Toutes ses précautions était dû à une chose, je ne voulais en aucun cas qu'une personne (surtout un homme) ne pose ses yeux, ne serait-ce que l'espace d'une seconde, sur mon corps dénudé, strié de cicatrices d'un rouge intense que j'évitais de regarder trop souvent. Cela me coupait tout bonnement l'appétit.
Je poussais enfin la porte donnant sur les douches et comme prévue, celles-ci étaient vides. Je posais ma serviette devant ma cabine et mes vêtements la rejoignit bientôt après que je me sois déshabillée. Je tirais la porte et appuyais sur le bouton enclenchant la douche. Aussitôt, tel une cascade, des trombes d'eau s'éclatèrent sur mon corps, dégringolant jusqu'au sol. Je passais mon visage sous l'eau froide avec un soupir d'aise, je sentais presque la crasse quitter mon corps tellement l'affluence était brutale.

- J'EN AI MARRE !

Le cri était sorti de ma bouche, d'un coup. Certaines personne chante sous la douche. Moi, je hurlais mes malheurs.

- JE NE VEUX PAS PASSER LE RESTANT DE L'ETE A CREVER D'CHAUD EN PY-JA-MA !

J'accentuais bien le dernier mot, propulsant les syllabes l'une après l'autre, bien détachées. Soudain la porte de ma cabine s'ouvrit avec fracas au moment où je venais de me souvenir que je n'avais pas fermée le loquet.


[Lisa, trop fière de son jeux de mot à 1 franc 50 8D]

Moi,Mello ou Mihael Keehl,venait d'arriver à l'internat avec un certains blandinet qui porte un nom plutôt britannique.Je sens mon corps lourd,après cette arrivée inattendue sur cette plage au sable brillant,étincelant.Nous nous sommes donc retrouver sur la plage tous les deux.Et avons avancé peu à peu jusqu'au bâtiment qui porte le nom de "Internat Chiyo".On m'a indiqué ma chambre : la chambre 101.On ne m'a rien dit d'autre.Le blandinet,lui,s'est rendu directement à la cafétariat,il avait l'air d'avoir faim,pendant le chemin jusqu'à l'internat il n'a pas arrêter de me poser des questions tel que : " Tu crois que les feuilles qui sont sur ces arbres se mange ? " et encore,j'en passe des meilleures.
Je me dirige donc vers les douches,histoire de me sentir propre avant de m'installer dans ma future chambre.Je ne sais pas quelle heure il est là,mais il est bien tôt,je pense.Je me dépêche donc d'entrer dans les douches.J'espère que je ne me suis pas trompé de douche,si je me retrouve dans les douches des filles...je n'ai pas envie qu'on me prenne pour un voyeur dès mon entrée dans cet internat.
J'entends déjà une douche d'allumée,je n'ai pas repéré laquelle étais-ce.

- J'EN AI MARRE !

Un cri ? Une voix de fille ? Nan,je ne pense pas tout de même.Je partit dans un coin enlever mes vêtements sous une serviette,afin de rester discret.

- JE NE VEUX PAS PASSER LE RESTANT DE L'ETE A CREVER D'CHAUD EN PY-JA-MA !

Encore ces cris ?! Je ne sais pas quel genre de fou pourrait crier sous sa douche.Moi...je chante par exemple !
Je me dirigea vers une cabine,au hasard. Je l'ouvre sans hésiter,et sûr de moi vue que le loquet n'avait pas été fermé. Quand j'ouvris la porte,à ma plus grande surprise : je tomba sur une fille.

-Euh...Aaah ! Je ... je suis désolé !!, criai-je en claquant la porte à la vue de la demoiselle.

Je fus un peu surpris de tomber sur une fille,mais de plus,j'ai remarqué ces cicatrices sur son corps. Son corps si fluet avec de légères courbes était recouvert de cicatrices sous ses boucles rendu légèrement plates faute du jet d'eau froide.Mais...ce n'est pas le plus important,je crois...
Eh bien,j'ai tout gagné pour mon premier jour ! Ce que je ne voulais absolument pas c'est produit.Pour qui va-t-on me prendre ? Un voyeur ? Un pervers ? Un coureur de jupons ?
Non ! Je ne suis pas comme ça. Et si elle me croit pas,tant pis.Je vais faire comme si de rien n'était,et si elle me fait une remarque je lui dirai que c'était un accident. Après tout,c'est la vérité ! Je n'ai pas à me morfondre juste pour si peu.Puis...j'ai l'impression que les douches sont mixtes ! Ca doit arriver tous les jours ce genre d'accidents de toute façon.

La porte de ma douche s'ouvrit avec fracas sans que je ne trouve le temps de me cacher. Un hurlement strident s'échappa de mes lèvres et je me plaquais contre le mur pavé de la cabine. Le pire, c'était que c'était un jeune homme, il devait avoir entre 17 et 20 ans, du style rockeur ; maigre mais musclé. Ses cheveux ébouriffés, blond tendant presque imperceptiblement vers le roux, encadrait un visage mangé à moins de la moitié par une cicatrice - comme son torse - d'une couleur un peu plus foncé que la couleur de sa peau normale. Il resta un court moment, les yeux détaillant de manière peu discrète un corps que je détestais et je couvrais en hâte ma poitrine par mes bras croisée. Tandis que son regard se mêlait lentement à un sentiment d'horreur non-dilué, dans mon corps montait inexorablement une vague de rage. Mais qui étais-ce ? Un voyeur ? Un pervers ? Un violeur ?

- Euh…Aaah ! Je ... je suis désolé !! hurla-t-il en claquant enfin la porte.

Je vais le tuer, songeais-je. Je m'écroulais par terre, l'eau continuant à tomber avec fracas sur mon corps frêle. Des larmes de rages s'écoulèrent de mes yeux, sans que je ne puisse les retenir. Il m'avait vu ? Très bien. Il allait payer. J'ouvrais légèrement la porte et attrapais ma serviette en sortant juste mon bras, cherchant à tâton le tissu légèrement rêche. Enfin, je pressais le bouton ordonnant l'arrêt de l'eau et je m'enveloppais dans le tissu.
Le garçon me tournait le dos, sans doute en grande réflexion, sa serviette enroulée autour de … hum, ses parties "intimes" va-t-on dire. Raaah, ça me gênait de parler de ça. Je l'interpellais.

- Et toi, le voyeur, hurlais-je.

Je devais faire vraiment peur, toute dégoulinante, mes boucles brunes complètement décoiffées et aplatis sur mon crâne.

- Je vais te … continuais-je.

Je n'eus pas le temps de finir ma phrase. Je m'avançais encore, seulement, mon pied rencontra un vieux savon abandonné par ses propriétaires. Avec un nouveau hurlement je tombais à la renverse et ma tête frappa violemment le sol. Après ? Il me semble que je me suis évanouie.


]Oui bon, c'est décevant mais rooh !]

J'étais retourner dans un coin,toujours songeant à la manière dont on allait me prendre.Quand j'entendis quelques bruits.C'était surement cette fille qui avait arrêter sa douche et qui prenait sa serviette.Ce que je pouvais le mieux entendre était les petite gouttelettes qui tombaient sur le sol avec ce petit bruit doux,mais sans importance.Seulement,elle me poussa à sortir de ma bulle :

-Et toi,le voyeur,hurla-t-elle.

Personnellement j'eus un léger frisson en voyant sa peau ruisselante d'eau froide,ses yeux verrons qui me fixaient avec rage et sa coiffure en bataille.

-Je vais te ... continua-t-elle.

Alors qu'elle allait terminer sa phrase,qu'elle s'avança vers moi...son pied rencontra un savon abandonné qui la poussa vers sa chute tout en hurlant.Elle tomba la tête la première,et violemment sa tête frappa contre le sol.

-C'était un accident,p'tain !

Elle était toujours à terre,elle ne me répondit pas.Je ne pu m'empêcher de m'approcher d'elle pour voir si tout allait bien.Je pris même la peine de prendre son poux,tout allait bien.Elle s'est surement évanouie.
Maintenant,que faire ? Eh bien telle est la question. Je n'en sais rien. D'abord,j'ouvris la porte qui conduit jusqu'aux douches -ici mixtes.- histoire de faire passer de l'air à travers cette salle qui en manque.
Bon,maintenant pour la réveiller,je ne vais quand même pas la gifler ! Quoi que...j'en ai bien envie. Nan ! ce n'est pas raisonnable.Je mis ma main sous sa tête.

-Oh ! Réveilles-toi ! Y' manquait plus qu'ça quoi ! me plains-je.

Je resta un moment à la fixer.Peut-être en attente d'une réponse.

-Rooh...Merde quoi ! Tu vas t'réveiller !! J'veux prendre ma douche !

Peut-être qu'il fallait que je l'emmène jusqu'à sa chambre.Mais c'est laquelle ? Mmh...Ou jusqu'à la mienne.
Je me pressa de la porter et de la conduire jusqu'à la chambre 101. Je n'essayais de ne pas la regarder,c'est quand même une fille en serviette ! J'ouvris la porter avec hâte et la déposa sur le premier lit que je vus.
Bizarrement,il y avait déjà deux valises.Près du lit où je l'avais déposé il y avait des instruments avec des affaires de fille. L'autre valise aussi,il n'y avait que des vêtements,des peluches,des chaussures et des trucs de nana,encore.

[ Nomdidiou,j'ai l'impression que j'me suis pas foulée aussi ]

Je me sentais ballotée de droite à gauche, très légèrement éveillée, un voile noir comme posé devant mes prunelles dépareillés. Mon esprit divaguait... Courant vers mon passé laborieux. Portée... quelqu'un me portait ? Akiro, est-ce toi ? Je me sentais déposée dans une matière douce, à l'aise, comme si j'étais nue. Akiro... ne me laisse pas, ne m'abandonne pas comme tu m'as abandonné deux ans plus tôt... Je t'aime encore. Ne part pas ! Non !

Gémissante, je tentais d'accrocher n'importe quoi, et tombais sur de la peau. Un torse sec, chaud et musclé. Akiro ! Akiro, tu es là !
Grâce à ma force musculaire élevée, j'enlaçais le corps le pressant contre ma poitrine dénudée, le forçant à me rejoindre, l'empêchant de s'échapper, le renversant à mes côtés.

- Akiro...

Je me blotissais contre celui que j'avais toujours aimé (enfin, je croyais), tombant dans le sommeil, mais ne relâchant pas pour autant mon étreinte.

Akiro ...

Sauf que Akiro était mort et cela, c'était irréversible. Ca ne pouvait pas être lui... mais qui ? J'étais encore trop embrouillée pour en prendre vraiment conscience.


[Petit post 8D]

Quand je pus enfin la poser,la voilà en trains de gémir pour je ne sais quelle raison.Son bras se leva tentant d'accrocher quelque chose,seulement,ce qu'il trouva en premier fut mon torse.Elle releva la moitié de son corps,se blottis contre moi.En se relevant sa serviette tomba un peu,enfin,assez pour que sa poitrine soit à découvert.Quand elle se serra contre moi,sa poitrine avec,elle me renversa.J'étais donc sur le lit,à ses côtés.
Je me mis à rougir,plus rouge que jamais.

-Akiro...souffla-t-elle.

Akiro ? C'est bien ce prénom qui me fit sortir de mes pensées.
N'empêche,qu'elle était toujours blottie contre moi.Elle me prenait pour ce Akiro ? Et puis c'est qui lui,d'abord ? Enfin,de quoi je me mêle.J'en ai rien à faire de son Akiro.Elle à qu'à se marier avec si elle l'aime tant !

-R-....Réveilles-toi !!! m'écriai-je,mais pas trop fort,je n'avais pas fermer la porte à clef,et quelqu'un pourrait ouvrir un moment où un autre.Mais le pire c'est si quelqu'un ouvre,pendant ce moment là !

Je souffla,puis la regarda.Les yeux fermés,elle était si calme,et ... jolie. Ses cheveux commencèrent à sécher et ses boucles se reformèrent autour de son visage dont ses lèvres m'attiraient férocement.
Je m'approchai un peu plus d'elle,comme si je voulais la regarder de plus près.Je ne me contrôlait plus,je m'approchais encore comme si j'allais l'embrasser.Mais,non ! Il faut que je m'arrête !
Je resta un moment immobilisé,nos nez commençaient à se toucher et nos lèvres étaient proches.Je resta quand même un bon moment dans cette position,face à elle.
Je n'arrivai plus à bouger.Son étreinte était toujours aussi forte,on aurait dit qu'elle ne voulait plus me laisser partir. J'y pense,je suis toujours en serviette de bain ! Si je reste dans cette position pour qui va-t-elle me prendre ? Un pervers ? Un coureur de jupon ? Voir même ... un violeur ?
J'aurai bien bougé,mais c'est impossible ! Si elle se réveille à ce moment,c'en ai finis de moi !

Quand j'émergeai de mon sommeil, je ne compris pas tout de suite ce qu'il m'était arrivé. Toutes ces divagations et mes délires après Akiro ne me revinrent pas en tête tout de suite, mais peu à peu, comme un rêve agréable.
J'étais blottie contre quelque chose de chaud... un corps ? ... QUOI ? QUOI ? QUOI ? Un corps ? Et j'étais... j'étais... nue ? PARDON ? J'ouvrais les yeux brusquement, tellement fort qu'on aurait pu entendre le bruit des paupières qui se soulèvent.

Verdict : OH . MY . GOSH .

Le garçon, le blond de tout à l'heure était - et j'ai encore du mal à le croire - torse nu, une simple serviette cachant - bref - allongé sur le lit où je me trouvais, ses lèvres à seulement quelques millimètres des miennes, je sentais presque son souffle sur mon visage encore légèrement humide. Mais le plus étonnant : je le serrais contre moi, contre ma poitrine, exactement. Le pauvre, il semblait paniqué. QUOI ? Non, mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Me relevant sur un coude je libérais le garçon de l'étau de mes bras, attrapant la couverture avant de m'envelopper dedans.
Puis je m'écriais :

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi je suis là ?

Puis affolé, je regardais autour de moi. Que s'était-il passé entre nous exactement ? La pillule du violeur ? Ce doute monta inexorablement en moi, comme un poison mortel. Non, ça ne pouvait pas être ça, c'était MOI qui l'empêchais de partir. Alors lentement, mes divagations s'installèrent dans mon cerveau. Je l'avais pris pour Akiro... pour Akiro... Mais il était... il était... mort.
A ce stade de mes pensées, sans avoir criée garde, j'éclatais en sanglots, ne parvenant pas à arrêter les hoquets brutaux qui secouait mon corps, en rythme avec les rubans de larmes s'écoulant le long de mes joues. Je détournais la tête, je ne voulais pas qu'il me voit, lui, le blond.

La fille auquel j'étais très proche -mais vraiment très proche- avait ouvert brusquement ses yeux.
Elle me libéra,en voulant se relever sur son coude.Elle s'enveloppa dans sa couverture,à la vitesse de l'éclair.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Pourquoi je suis là ? s'écria-t-elle.

Elle se mit à regarder tout autour d'elle,les questions avaient l'air de s'entasser dans sa tête,alors qu'elle venait à peine de se réveiller.Après quelques minutes,elle se mise à pleurer mais elle tourna la tête,soudainement.

-Tu es tombée ... puis tu t'es évanouie.Ensuite j'ai tout fait pour te réveiller.Mais je n'allais pas te laisser dans les douches alors je t'ai emmené dans ma chambre : la n°101.

Je n'allais pas évoquer le nom de ce "Akiro". Je n'oserai quand même pas,je ne suis pas du genre à me mêler des affaires des autres.Puis,de toute façon ça la concerne,elle !

Après un bon moment de silence,je remis ma serviette comme il le faut autour de mes hanches,et me lève.

-Bon...maintenant que tu as eu tes réponses je vais pouvoir ENFIN prendre ma douche ! m'exclamai-je en martonnant bien le mot "ENFIN".

Je me précipitai vers la porte,effleura la serrure un bref moment et d'un coup sec j'ouvris la porte.

[HUHU. ]

Fin du RP 8D J'ai envie de faire un Hokuto / Risa maintenant :'D Bon, je vais me mettre au Hoku/Allen 8D Ou non, attend j'ai une idée et j'édite 8D

Vuii' ! :3 [genre le flood ici XD ]

-Tu es tombée ... puis tu t'es évanouie.Ensuite j'ai tout fait pour te réveiller.Mais je n'allais pas te laisser dans les douches alors je t'ai emmené dans ma chambre : la n°101.

Le jeune homme avait parlé - je ne connaissais même pas son prénom - prenant un air irrité. Il semblait très en colère et je n'avais absolument pas besoin de mon oeil pour le savoir. Je passais ma main sur mes yeux, mais je m'en mordis aussitôt les doigts. Ce geste avait sûrement entraîné de grandes rayures - dû aux crayons - aux côtés de mes mirettes. Je n'osais pas me regarder dans un miroir de peur de dévoiler mon corps si honteux à nouveau.

Le silence s'installa, entrecoupé par mes hoquets de plus en plus légers au fur et à mesure du temps qui s'écoulait. Enfin, le blond le déchira :

-Bon...maintenant que tu as eu tes réponses je vais pouvoir ENFIN prendre ma douche !

Il accentua bien sur le "enfin", montrant tout son agacement et son mépris pour ma frêle personne. Puis il s'en alla, claquant la porte. Je me rendais alors compte que je ne l'avais même pas remerciée. Je bondis de mon lit, enroulé dans mon drap. J'ouvrais la porte avec fracas. Il avait juste fait deux pas dans le couloir et je me précipitais vers lui. J'attrapais sa main et mes yeux sagement baissé, j'articulais :

- Je te remercie de m'avoir portée dans ma chambre, je m'excuse de t'avoir enlacé comme ça, je voudrais te demander une chose.

Je balbutiais, bafouillait, offrant un tableau d'un pathétisme pire que pitoyable.

- Est-ce que... est-ce que j'ai prononcé quelque chose dans mon sommeil ?

Puis, sans vraiment le vouloir, je rajoutais.

- Est-ce que mon corps et mes cicatrices sont si horrible que ça ?

Les mots avaient jaillis de ma bouche. Aïe, j'allais me faire rembarrer comme c'était pas permis. Rah !

Alors que je ne fis à peine deux pas dans les couloirs. La fille de tout à l'heure m'attrapa par la main et me demanda :

- Je te remercie de m'avoir portée dans ma chambre, je m'excuse de t'avoir enlacé comme ça, je voudrais te demander une chose.

Ah,elle s'est enfin décidée à me remercier.De toute façon,elle se doute bien que je ne suis pas un pervers,après tout...est-ce que j'en ai l'air ?

- Est-ce que... est-ce que j'ai prononcé quelque chose dans mon sommeil ?

Je n'ai jamais vu une fille bafouiller autant.Elle avait l'air d'hésiter,de peiner à dire une seule phrase.

- Est-ce que mon corps et mes cicatrices sont si horrible que ça ?

C'était quoi cette question ? Elle voulait vraiment que je me souvienne de ce moment ... qui me gêne plus qu'autre chose !

-Une seule question à la fois.Mais je vais répondre à toute tes questions tout de même. Oui tu as prononcé un prénom : "Akiro".

Puis je réfléchis un moment,je repensais à son corps fluet mangé par des cicatrices rouges vives.Puis je ne pu m'empêcher de toucher la partie de mon visage qui auparavant avait été mangé par les flammes.Ce souvenir me suit jusqu'ici,sur mon visage et mon torse.

-Je ne vois pas ce qui a de moche ... tu ne peux rien y faire ! Si tu les a eu,tu dois rester avec que ça te plaise ou non !

À ces mots,j'avais l'air énervé.Je ne sais pas vraiment pourquoi. Pourquoi les filles doivent pensé à leur joli minois ? On en a rien à faire !
Je la regardai dans les yeux,puis d'un coup je devint rouge écarlate.

-L-...L-....Lâ-...P-...Puis lâche...moi ! Bégayai-je en ébranlant ma main d'un seul coup.

Je me retourna pour qu'elle ne remarque pas les joues rouges que mon visage avait obtenu à la vue de cette fille.

Son air furieux augmenta un peu plus. Je devais paraître stupide, enroulée dans un drap, tel une toge romaine. Les courbes de mon corps se laissaient deviner sous le tissu, mes hanches, notamment. Il dit sèchement :

-Une seule question à la fois.Mais je vais répondre à toute tes questions tout de même. Oui tu as prononcé un prénom : "Akiro".

Akiro ? C'est ce que je pensais. J'avais pris ce mec pour Akiro. Je portais mon index à ma lèvre supérieure, troublée. Akiro était comme Eichi, dans un certain manga que j'avais lu : Full Moon, pour Mitsuki. Elle l'aimait toujours mais savait pertinemment qu'il était mort. Etait-ce pareil pour moi ? Oui, non ? Akiro... l'aimais-je encore ? Je ne savais pas. Cela faisait combien de temps que j'avais tentée de me suicider sur son cadavre ? "Rendez-vous au paradis, rendez-vous au paradis, rendez-vous au paradis.."
Mais je n'irais jamais au paradis ! Jamais, jamais. Je suis un monstre ! Une arme. Un tank, une machine à tuer ! Akiro fait parti de mon passé, je ne le reverrais jamais.

Le jeune homme avait continué à répondre à mes questions. Réponses qui ne parvinrent pas à mes oreilles, obnubilée par mes pensées sombres.

-L-...L-....Lâ-...P-...Puis lâche...moi ! hurla-t-il en dégageant sa main brusquement.

Emportée dans son élan, mon corps esquissa un début de chute, mais fort heureusement, je gardais mon équilibre.

- Arrête de t'énervez, soufflais-je, je te rappelle qu'on est dans la même chambre. La 101, c'est aussi la mienne. Tu es qui, Allen ou Mihael ?

Je ne citais que les prénoms, les noms des deux nouveaux restant vagues dans ma tête. J'hésitais à me présenter. Apparemment, il ne me portait pas du tout dans son coeur. Oh et puis, c'étais pareil pour moi ! Néanmoins, je me décidais.

- Moi c'est Risa, Hikari Risa. Salut.

Quand je retira ma main elle fut légèrement déséquilibré,mais elle reprit vite son équilibre et souffla ces mots :

-Arrête de t'énerver.Je te rappelle qu'on est dans la même chambre.La 101,c'est aussi la mienne.Tu es qui,Allen ou Mihael ? demanda-t-elle sans prendre la peine de dire nos noms de famille.

Un petit moment de silence coupa ces deux paroles.

- Moi c'est Risa, Hikari Risa. Salut.

J'eus une petite hésitation.Mais bon,je me lança.

-Je suis Mihael Keehl.Mais appelle-moi Mello,je t'en prie.

Je voulais faire une courbette,mais elle fut très légère : seule ma tête avait bouger. Je la regarda un moment,puis...

-Je peux ... aller prendre ma douche !? demandai-je,ironiquement.

Franchement,nous étions tous les deux : moi,avec seulement une serviette en roulé autour de mes hanches.Et elle dans un drap . Et tout ça au milieu du couloir,n'importe qui et n'importe quand pouvait passé mais nous étions quand même là,sans aucune honte.
Etrangement,je commençais à me sentir bien avec elle.Même si notre rencontre a été plutôt gênante,et que nous avions commencé du mauvais pied.L'atmosphère semblait un peu plus agréable.


[genre l'inspiration que j'ai pas là ToT]

L'ambiance se détendit brusquement, comme un élastique trop tendu, qui finit toujours par céder tôt ou tard. Soit en se dégageant, soit en cassant. En tout cas, la tension qui nous habitait sembla éclater et je tentais un fin sourire, avant de me détourner afin de revenir vers ma chambre.

-Je suis Mihael Keehl.Mais appelle-moi Mello,je t'en prie.

Je refis volte-face, mes boucles et le bout de mon drap accompagnant chacun de mes mouvements. Il venait de parler. Il avait même dit son nom. Il hocha la tête et, ne sachant trop comment répondre à ce geste, penchait ma tête sur le côté, interrogative. Je savais que je ressemblais à un chaton quand je faisais cela, c'est pour cette raison que je l'utilisais souvent. Puis, en ouvrant les yeux et en dilatant mes pupilles, je pouvais faire une tête de chien battu assez potable. Mais je n'eut pas besoin de ma botte secrète à cet instant.

- Je peux ... aller prendre ma douche !?
- Oui vas-y, déclarais-je, je te remercie encore Mih... Mello.

Je tournais les talons et avançais à la hauteur de ma porte, situé à un angle. Je me cognais alors brusquement à un chose. Un humain. Un malabar, aïe. Il était grand, très grand et je reconnaissais Steve, un élève du pensionnat qui avait tendance à me courtiser et avait la réputation d'être très très pervers.

- Alors poupée, on se promène presque nue ?

Il avisa Mihael, plus loin, tournant le dos à la scène puis rajouta, avec un air teinté de moquerie :

- T'as fais des choses avec ton petit-ami ?
- Ta gueule Steve, répliquais-je en m'écartant, c'est pas mon petit-ami. Et laisse-moi passer.
- Si c'est pas ton petit-ami alors...

Sur ces mots, il m'attrapa et me serra très fort dans ses bras épais, avant d'essayer de tirer sur mon drap, mais je tenais bon, le frappant de toutes mes forces. Merde ! Pourquoi il était venu là, lui ? Je n'allais pas me laisser tripoter, raaah !

- LÂCHE MOI SALE CON !!

Contrairement à mes attentes, Steve me lâcha, mais pour mieux me pousser dans la chambre n°101. Très bien, j'allais devoir utiliser mes griffes, il y aurait un bain de sang, mais tant-pis. Je m'apprêtais à le faire, quand je tombais à terre, mes jambes ne me portant plus. Mon corps... semblait incapable de bouger ! Non !

- Et si chérie, murmura Steve, j'ai un pouvoir, moi aussi !

Il tira sur ma serviette et me jeta sur le lit le plus proche, là où Mello m'avait déposé auparavant. Je ne pouvais plus bouger, juste parler. Observer mon viol sans pouvoir agir ? NON !

- HOKUTOOOO ! hurlais-je, avant de penser qu'elle n'était pas là. MELLOOOOO ! QUELQU'UUUN !!!! AU SECOUUURS ! AAAAAH !!!
- Ta gueule, grogna le "violeur" en venant se placer à califourchon sur moi. Reste tranquille et laisse-toi faire... Oh, suis-je bête, tu ne peux rien faire ! héhéh !
- MELLOOOOO ! tentais-je à nouveau, poussant un cri venant du plus profond de mon coeur.

Un appel à l'aide.