"Pardonnez-moi de vous foulez aux pieds... Mais c'est très agréable à faire !
- Aaa... AAAAAÏE ! Seba... GYAAAAH !
- Vous avez une belle voix quand vous criez ! Pour vous récompenser, je vais vous envoyer dans l'autre monde... avec votre jouet favori.
- S'il te plaît... Je t'en prie, Sebas-chan, arrête...
- Non ! *sourit*
- A... ARR... RRRÊÊÊÊTE !!!"
Grell se réveilla en sursaut. Hein ? Où était-il ? Où étaient passés les rues londoniennes ?
Le shinigama se releva, observant les alentours, surpris. Il n'y avait là qu'une plage de sable blanc à perte de vue, sauf devant lui, où se dressait une mer turquoise qui ne ressemblait pas du tout aux côtes anglaises.. Quel était ce lieu ? Ce qui était sûr, c'est qu'il avait atterrit loin de Londres. Très loin même. Peut-être était-il au Paradis ? *Enfin, au paradis, il ne ferait pas aussi chaud*, pensa-t-il. Car la chaleur ambiante était difficilement supportable.
Le repérage des lieux terminés, il se décida à explorer cet étendu de sable, espérant en trouver la sortie, et surtout, de l'eau.
Mais marcher dans le sable avec des talons aiguilles, ce n'est pas aussi facile que de marcher dans les rues pavés de la capitale. Aussi, le jeune homme au cheveux rouges manquait de se tordre la cheville à chaque pas, et faillit s'étaler de tout son long plusieurs fois. Au bout de quelques minutes, épuisé, il se laissa tomber sur le sable fin, histoire de reprendre son souffle. Soudain, il sentit un préscence à sa droite. Le vampire se releva d'un bond et chercha l'inconnu du regard.
A quelques pas, il distingua une forme noire étendue sur le sol. Prudemment, il s'approcha de la chose. (enfin, discrètement... on va dire le plus discrètement possible) Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il reconnut Sebastian ! Il resta sans bouger pendant un instant, sans savoir quoi faire. Puis son regard se posa sur sa faux, entre les bras du démon. Même en dormant, il la gardait contre lui... Mieux ne vaut pas imaginer ce qu'il serait capable de faire s'il était réveillé et qu'il le voyait. Brrr.
Avant d'entreprendre quoi que ce soit, Grell jugea plus prudent de récuperer son outil et de le ranger. Puis il détailla son amour, si beau lorsqu'il dormait... Son air angélique qui ne laissait rien deviner du sadisme dont il pouvait faire preuve.
De son côté, Grell n'arrivait pas à trancher entre sa réticence à gâcher un si beau spectacle et son envie de lui sauter dessus. Finalement, ce fut la seconde qui eu le dessus, et il approcha doucement ses lèvres de celles du bel endormi...